La cabrette tutoie l’immatériel

Nuit Arverne
Nuit Arverne

Depuis le 7 juillet 2018, la pratique de la cabrette est entrée à l’inventaire national du Patrimoine culturel immatériel de la France.

Justice est faite pour cet instrument plus que centenaire qui a tant donné à l’Auvergne : il fait partie des gênes des Auvergnats.

Souvenons-nous des bals massiacois des rue de Lappe et des Vertus (“La Boule Rouge” et “l’As de Coeur”) et dans les autres rades de la capitale. C’est non loin de la que la cabrette de Bouscatel épousa l’accordéon italien de Péguri. Puis vinrent les Cayla, Ladonne, Margonier, Soule, Boisonnade, Laroussinie de “Cabrettes et Cabrettaires” qui a tant oeuvré pour l’obtention de cet agrément culturel.

Conservons aussi que le regretté Jojo Soule, surnommé le “Pape de la Cabrette” a contribué au rayonnement de cet instrument dans le monde lors des tournées de “La Bourée de Paris” chère à lui-même et à Védret, Coste, Bayol. Jojo aimait retrouver son clocher d’alleuze mais aussi ses stages de formation des jeunes dont ceux du “Poutou” de Massiac.

Aujourd’hui, dame Cabrette et son orchestre : Nathalie Bernat la sanfloraine – massiacoise, anime dans les traces de son ami jojo, tant de bals et télé en France et à l’étrabger. Georges soule se plaisir à dire : ” il n’est pas de destin plus beau que celui de Cabretaire”.

 

 

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